• le-jardin.over-blog.net/ - le même blog, à nouveau ! Mais quelle merveille, ces textes ! Ah, l' unité !

     
     
    Jeudi 5 juin 2008

     

     




    Bonjour

    Décidément, je raffole de ce blog.

    Tant d'atomes crochus.

    Tant de vibrations communes.

    L' Unité du genre humain. Un socle commun des religions, qui devrait nous ré-unir.

    Je plonge avec délices, je déguste chaque parole, chaque élan - et cette immense tendresse pour tout ce qui vit, et d'abord pour les plus faibles.

    Je pourrais avoir écrit ces textes.  Je m'y reconnais complètement.  Comme c'est beau, l'unité !

    Merci Thierry de nous enchanter !

    Coup de coeur, je dois parler de plein de blogs, mais non - je reparle du tien.

    Allez, je partage avec vous, amis lecteurs, ce courriel envoyé par Thierry ce jour.

    Eva



    Salut Eva,
    Je viens de répondre à un de tes commentaires où tu me pose la question suivante :
    Comment m'as tu sentie si proche de toi, malgré le contenu du blog ? A cause de mon profil, en présentation de mon blog ?

    Ma réponse :
    Oui, à cause de ton profil. Il y a une vie intense dans ton parcours, un souffle, une quête assoiffée de vérité, de justice et de spiritualité inséparables. Je sens que nous avançons dans la même direction… Ce qui nous différencie le plus est certainement ta politisation. Personnellement, après un engagement politique de quelques années, j’ai pris définitivement mes distances avec la politique. Je ne crois plus du tout à cette voie pour changer la destinée de l’humanité. La politique est essentiellement recherche du pouvoir, or ce n’est pas par le pouvoir que les choses changent. Aucune transformation de fond ne peut être imposée par un pouvoir. Le pouvoir ne peut que changer les structures et les lois, mais ce ne sont pas les structures et les lois qui changent le cœur de l’homme, ni sa conscience du reste…

    De plus, comme disait Bakounine, "mettez le prolétaire le plus généreux et le mieux intentionné sur le trône du Tsar et en quelques années, il deviendra comme le Tsar lui-même… ".

    Fraternellement

    e-x-o-d-e

    PS : j'en profite pour te signaler deux nouveaux textes sur mon blog qui peuvent t'intéresser

    nos frères ont faim
    http://le-jardin.over-blog.net/article-18846439.html

    unité en Abraham
    http://le-jardin.over-blog.net/article-18776376.html


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    C'est la lecture de ces deux textes qui m'a donné envie de reparler de ce blog. Trop beaux, ces textes ! De purs moments de bonheur !

                                  Nos frères ont faim !

    Je suis bouleversé par les nouvelles de ces derniers jours concernant la hausse du prix des matières premières… La situation est terrible. Des manifestations contre l’envolée des prix des denrées alimentaires, parfois de véritables « émeutes de la faim »  se sont produites dans plusieurs lieux de la planète ces dernières semaines (l'Egypte, la Mauritanie, le Mexique, le Maroc, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la Bolivie, le Pakistan, l'Indonésie, la Malaisie, l’Ethiopie, Madagascar, les Philippines, Haïti...). La spéculation financière sur les produits de base de l’alimentation humaine, un des facteurs qui fait actuellement monter les prix des denrées de façon alarmante, est criminelle, insupportable… Elle est en outre le signe d’une grave perte de conscience spirituelle. Réveillons-nous ! Nos frères ont faim !

     


     

    La Banque mondiale considère que ce sont au moins 33 Etats dans le monde qui sont menacés de troubles politiques et de désordres sociaux liés aux questions alimentaires. D'après un rapport de cette organisation, publié la semaine dernière, la hausse des prix du blé atteignait 181% à l'échelle mondiale en février sur 36 mois, et la hausse mondiale des prix alimentaires 83% sur la même période. L'inflation des denrées alimentaires a atteint un niveau jamais vu depuis des dizaines d'années. Elle se répercute directement sur les prix du riz, du pain et des tortillas qui constituent la nourriture de base pour plus de la moitié de la population mondiale.

     
    Prenons l’exemple du riz. De novembre à avril, le riz a connu 60% de hausse en 6 mois ! L'impact de cette hausse sur les populations - 50% de la population mondiale - dont l'aliment de base est le riz, est terrible. Au Cambodge le prix du kilo de riz est en hausse de 150% par rapport à l'an passé ! Dans certaines régions d'Asie, le riz représente jusqu'à 80% de l'alimentation quotidienne. Le stock mondial de riz n'a jamais été aussi bas depuis 1976 !

    Le déséquilibre entre offre et demande fait que les exportateurs de riz sont obligés de réduire fortement leurs exportations afin de garder le riz pour leurs propres populations. L'état des Philippines, plus gros acheteur mondial de riz, essaye désespérément d'acheter 1,8 millions de tonnes de riz pour nourrir sa population et n'y arrive pas ! Il doit faire face à une vraie situation de pénurie : jamais ses besoins n'ont été aussi élevés !

    Si cette situation dure et même s’amplifie, des soulèvements de populations asiatiques mais aussi africaines (certaines régions sont aussi grosses consommatrices de riz) vont se multiplier.

     

     

    Selon  le Fonds international de développement agricole (FIDA), -  une agence de l'ONU - chaque augmentation de 1 % du prix des denrées de base, pourrait plonger 16 millions de personnes supplémentaires dans l'insécurité alimentaire. Cela "signifie que 1,2 milliard d'êtres humains pourraient avoir chroniquement faim d'ici à 2025 ; 600 millions de plus que précédemment anticipé". Parmi les pays les plus vulnérables : l'Erythrée, la Sierra Leone, Madagascar, Haïti, la Géorgie, le Burundi ou le Zimbabwe.

    Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI prévient qu'une poursuite de la flambée des prix aura des "conséquences terribles" : "comme nous l'avons appris dans le passé, ce genre de situation se finit parfois en guerre", a-t-il dit.

     

     


     

    Les causes de la faim sont divers : catastrophe naturelles, accidents climatiques (par exemple sécheresse en Australie, en Inde, en Turquie ces derniers temps), troubles socio-politiques ou guerres empêchant la production ou la distribution des produits, dictature empêchant la circulation des denrées…. Les causes de l'explosion actuelle des prix sont apparemment identifiées. Côté demande, les Asiatiques enrichis consomment globalement davantage, mais aussi mangent plus de viande, ce qui renforce les besoins en végétaux pour l'alimentation animale. L'offre, elle, a été limitée ces derniers temps par des accidents climatiques et des pertes de rendement liées à la prolifération de certains ravageurs des cultures. Un autre élément non négligeable est également à prendre en compte : l’élévation du prix du pétrole, qui se répercute sur les coûts du transport mais aussi sur le prix des intrants (semences, pesticides, engrais). Enfin, l’usage accru des agro-carburants utilisant oléagineux, canne à sucre ou céréales réduit les surfaces destinées à l’alimentation. Chaque année, ce sont 100 millions de tonnes de céréales utilisées pour la fabrication de ces carburants que certains appellent “verts”, mais qui risquent à terme de devenir rouge sang…
    Ce déséquilibre engendre une tension sur les marchés. Mais à ces aspects liés aux aléas de la nature, ou a des choix économiques plus que discutables, il faut ajouter des facteurs liés au fonctionnement de  la finance, à savoir la baisse du dollar, monnaie d'échange des matières agricoles, que les producteurs veulent compenser et une spéculation considérable. La crise financière joue ici son rôle : de nombreux investisseurs ont fui la finance pour chercher "refuge" dans les matières premières, provoquant une catastrophique envolée des prix ces dernières semaines.
    Rappelons que l'industrie agroalimentaire est à présent la deuxième industrie la plus profitable du monde, juste derrière l'industrie pharmaceutique. A titre d’exemple, le fabricant automobile Mitsubishi est devenu l'un des plus gros transformateurs de viande bovine au monde ; ce qui montre le degré de l'afflux de capital vers le secteur agroalimentaire.

     

    Le Créateur nous a donné une terre nourricière, l’abondance et la richesse des ressources naturelles. Ce qu’Il a donné, Il l’a donné à tous. Chacun, dés lors qu’il vient au monde, possède sur ces ressources un droit absolu lié à sa nature de fils ou fille de Dieu. L’accès de tous à la possession (individuelle ou collective) des moyens économiques doit être garanti sous peine de mutilation de l’image et ressemblance divine dans l’homme. En effet, chaque enfant de Dieu doit trouver sur terre ce qui lui est nécessaire pour réaliser sa vocation personnelle et pour s’inscrire dans une œuvre commune : la construction du Royaume de Dieu, Eden retrouvé. Comme le reste, l’économie, sous tous ses aspects (production, distribution, consommation…) doit être rendue à l’Intention originelle du Créateur, c’est-à-dire servir la divinisation, la transfiguration de l’homme, l’épanouissement de l’ensemble de ses potentialités. Une économie remise à sa place sert l’humain total et ne se rattache pas uniquement au besoin d’avoir mais également au besoin d’être.

     



     

    C’est de Dieu que l’humanité a reçu l’être et l’avoir. Elle ne trouvera de remède à ses maux et son plein épanouissement qu’en retrouvant sa vocation au sein du Plan créateur pour lequel l’être et l’avoir ont été conçus. Cette vocation sublime d’association libre et volontaire à l’Action créatrice de Dieu concernent tous les enfants d’Adam. Aucun d’eux ne saurait être exclu du Projet génésiaque sous quelque prétexte que ce soit. Cette exclusion revient en effet à une négation de la nature humaine profonde de l’individu, à un ravalement à l’état sous-humain, à une forme d’assassinat. Dans cette perspective, la redistribution équitable des biens de la Création – tous les biens et pas uniquement les biens matériels - consistera à donner à tout être humain les moyens de réaliser sa véritable identité en épanouissant les dons divins en lui et dans ses relations avec les autres. Cette possibilité permanente d’accomplir sa vocation sera pour chacun la véritable richesse. Dieu veut tous les hommes riches, c’est-à-dire non dépendants et possesseurs des moyens de leur vocation. Nous disons bien des moyens de leur vocation et non seulement de leur dignité – expression morale renvoyant souvent à une conception maternaliste et psychologisante réductrice de l’humain. La vocation humaine est sublime, dynamique et créatrice au plus haut point. A ce niveau, le don d’Eden fut don de richesse absolue et sa destruction, misère. En Eden, Adam et Eve disposaient de tout, à commencer d’eux-mêmes, au sens où il disposait de la richesse infinie de leur propre nature spirituelle. Tout en étant nus, ils étaient infiniment riches de leur Image et Ressemblance de Dieu.

     
    La possession des moyens élémentaires de subsistance garantit l’autonomie minimum, base de la liberté, sans laquelle le « dieu » ne peut naître dans l’homme. La faim est un manque terrible sur le plan corporel et psychique, une souffrance immense, lancinante…génératrice de faiblesse et de mort. Mais, une dimension particulièrement destructrice de la faim, rarement évoquée, est sa dimension spirituelle. L’homme travaillé par la faim ou sans logis ne peut entreprendre d’action qui ne soit centrée sur autre chose que ses soucis et besoins immédiats. Il est totalement mobilisé par sa survie animale et ne peut libérer d’énergie et de pensée pour autre chose que ce but. Il ne peut se consacrer à sa croissance spirituelle puisque la pérennité de son corps n’est même pas assurée. La faim et le dénuement extrêmes font régresser l’homme jusqu’à l’animalité et rendent impossible toute préoccupation métaphysique et spirituelle, maintiennent l’homme en deçà de sa vocation divine.

    Dans une société de conscience spirituelle développée, en ascension vers Eden, la libération de la dépendance devrait être une exigence prioritaire. Le Message de Dieu donné à Arès en 1977 nous dit que dans une telle société, les biens de première nécessité ne pourront plus faire l’objet d’un commerce motivé par le seul profit et débouchant sur la spoliation : Le frère ne vend pas le pain, la laine (RA XIX/22)

     


    La spéculation financière sur les produits de base de l’alimentation humaine, qui fait fluctuer les pris des denrées de façon aberrante, est criminelle, intolérable.

    Elle est en outre le signe d’une grave perte de conscience spirituelle. En perdant sa conscience spirituelle, l’homme a cessé de voir dans chacun de ses semblables un reflet du Père, un frère sublime, un autre lui-même. Il ne voit plus qu’une machine de muscle, d’os et de sang. S’étant rabaissé à l’état de chose, il traite les autres en chose. Cette amnésie spirituelle se répercute dans l’ensemble du complexe socio-politico-économique.

     
    L’homme est un tout, unique et absolu, à l’image et ressemblance de l’Unique et de l’Absolu. Mais il est un tout dans un tout : la grande famille humaine. La réalisation plénière d’un individu n’est pas concevable sans la réalisation de tous les autres. Chez celui en qui s’épanouit la conscience fraternelle il ne peut y avoir de bonheur isolé du bonheur collectif : c’est pourquoi le frère des hommes luttera pour l’établissement de l’équité - état de l’humanité dans lequel chacun de ses membres dispose des moyens de sa vocation individuelle et des possibilités de participer à la vocation collective-, et pas simplement contre son péché personnel, de façon introvertie.

    Avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité. Mieux vaut qu’elle s’établisse sans Mon Nom plutôt qu’en Mon Nom règne ce que j’ai en horreur (RA. 28/10-11.). La steppe est une parabole désignant tout lieu ou zone mentale d’exclusion où de relégation où sont maintenus ceux avec qui ne sont pas partagés les richesses spirituelles, morales et matérielles de la terre.

    Ainsi, comme certaines tribus hébraïques conduites par Josué achevèrent de conquérir la Terre Promise pour permettre à chacune des tribus d’obtenir son territoire avant de retourner jouir de leur part déjà conquise (Bible, Nb. 32/18 et Jos. 1/13), le frère redistribuera la Terre Promise – toute la terre et ses promesses de bonheur partagé – entre tous avant de posséder son bonheur en plénitude. La jouissance égoïste cultivée actuellement par une minorité d’être humains au détriment des autres illustre de façon criante la déchéance spirituelle de l’humanité : nous ne sentons plus que nous sommes un tout vivant, que nous sommes la chaire de l’autre.

     

     Une redistribution réussie et durable de la Création entre tous les enfants d’Adam – élément capital d’un nouvel exode vers Eden - ne se fondera pas sur une vengeance, la revendication étroite d’un droit ou d’un dû, mais sur une conscience de soi dans l’autre et de l’autre en soi, une empathie profonde restaurée en chacun d’entre nous. Il ne s’agit pas de loi ou d’idéologie mais de vie et de conscience.

     
    Mais Dieu nous mets en garde. Si nous tardons à effectuer librement cette redistribution, elle se fera par d’autres moyens, peut-être beaucoup moins pacifiques…

    Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits; qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard! (RA 28/24)



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                                             Et voici l'autre texte :


      


    Unité en Abraham

    Juifs, Chrétiens et Musulmans sont tous les enfants d’Abraham. Les Juifs et les Chrétiens par Isaac. Les Musulmans par Ismaël. Au tympan de l’église de Conques (Aveyron), Abraham est au centre de la Jérusalem céleste. Il entoure de ses bras deux élus portant le sceptre fleuri. Ces deux enfants évoquent ainsi Ismaël, fils d’Agar sa servante, et Isaac, fils de sa femme Sara.

     

     

    Notre unité se fonde sur cet héritage commun de notre père dans la foi. Mais quels sont ces fondements communs que nous lègue notre père Abraham ? : Dieu est unique, il n’y en a pas d’autres que Lui, Il n’a pas d’«associés» (pour reprendre un terme coranique). Nous ne servons que Lui et refusons toutes formes d’idolâtrie. Nous nous soumettons à Dieu, nous offrons tout pour la réalisation de son Projet pour l’humanité, même ce qui est le plus précieux pour nous (sacrifice d’Abraham). Nous sommes appelé à être fidèles à l’Alliance avec Dieu et vivre dans l’amitié de Dieu. Cette amitié est un lien direct avec le Créateur (Abraham ne fonda aucun système religieux, aucune institution religieuse, c’est pourquoi le Coran met en avant le fait qu’Abraham n’était ni Juif, ni Chrétien (3, 67), pour nous inviter à retrouver le sens de cette piété fondamentale, originelle. Sa relation à Dieu était simple, sans intermédiaires, sans clergé –  il fait lui-même les sacrifices qu’il offre à Dieu). Abraham est le prototype du croyant qui accomplit la Parole de Dieu directement et de façon libre.

    Nous avançons humblement dans la direction que Dieu nous montre, en totale confiance. Nous recherchons la justice et la bonté, par laquelle seront bénies toutes les familles de la terre - «en toi seront bénies toutes les familles de la terre » avait dit Dieu à Abraham (Genèse 12,4). Cette bénédiction ne peut advenir que si les héritiers d’Abraham retrouvent la voie de la fraternité vécue et de la spiritualité active. Les déchirements entre les enfants d’Abraham contribuent à affaiblir cette bénédiction, à en stériliser les potentialités. Quelle image de la foi monothéiste donnent aujourd’hui les héritiers désunis ? Les querelles, les conflits, les rivalités entre Juifs, Chrétiens et Musulmans sont autant de signes négatifs, effrayants parfois, qui éloignent les hommes du Dieu de la Bible et de Coran. Il est temps de nous retrouver enfin « dans le sein » de notre père – selon l’expression biblique - et de re-devenir porteurs de bénédiction pour toutes les familles de la terre, pour toute la Création !

     

     

    Eléments tirés de l’Ecritures bibliques et coraniques :

     

    Ce socle commun issu de la Parole révélée est la fondation sur laquelle nous pouvons nous rejoindre, sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour avancer ensemble, main dans la main.

    La Bible évoque Dieu comme étant le Dieu d’Abraham (Exode 3,6, 6,3 ; Matthieu 22,32…) et le Coran considère que l’Islam était déjà la voie (milla) d’Abraham. La spiritualité que nous héritons de notre père Abraham est une bénédiction de Dieu - Abraham est un guide (imam) pour les hommes (Coran 2,124). Juifs, Chrétiens et Musulmans sont d’accord là-dessus. Sa foi et son caractère sont exemplaires pour nous tous :

    Il  était un croyant monothéiste pur (hanif) soumis à Dieu, il n’était pas au nombre des polythéistes. » (Coran 3, 67)
    Il était humble (Coran 9, 114)
    Il était juste (Coran 19,41)
    Il était intelligent et savait utiliser sa raison (épisode de la réflexion sur l’idolâtrie des astres Coran 6,76 à 79)
    Il avait un cœur pur (Coran 37,84)
    Il avait totalement confiance en Dieu ; Il accepta de tout quitter, de partir dans une direction inconnue sur ordre de Dieu (Genèse 12,1) et garda toute sa vie une dynamique de pèlerin, toujours en marche, toujours à la recherche de Dieu et du bien ; il obéit jusqu’à sacrifier ce qu’il a de plus cher, son propre fils (Coran 37, 102 à 106)
    Il était l’ami de Dieu ((Jacques 2,23, Esaie 41,8, Coran 4,125)
    Dieu a conclu une alliance avec Abraham (Genèse 15,9 à 18)
    Il a mis les idoles en pièces et n’hésitait pas à remettre en question les coutumes et la culture de ses contemporains (Coran 21,58)
    Abraham était plein de compassion et essaya de sauver le peuple de Loth (Genèse 18, 24 à 32 et Coran 11,74 à 76)






    « Abram étant âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, le Seigneur lui apparut et lui dit : « Je suis le Dieu tout-puissant ; conduis-toi à mon gré, sois irréprochable, et Je maintiendrai mon alliance avec toi, et Je te multiplierai à l’infini. » Abram tomba sur sa face et Dieu lui parla de la sorte : « Moi-même, oui, Je traite avec toi : tu seras le père d’une multitude de nation. Ton nom ne s’énoncera plus désormais Abram : Ton nom sera Abraham, car Je te fais le père d’une multitude de nation. Je te ferai fructifier prodigieusement ; je ferai de toi des peuples et des rois seront tes descendants. Cette alliance, établie entre moi et entre toi et ta postérité dernière, je l’érigerai en alliance perpétuelle, étant pour toi un Dieu comme pour ta postérité après toi. » Genèse 17, 1-8

     

    «Qui donc éprouve de l’aversion pour la filiation (milat) d’Abraham sinon celui qui est insensé ?
    Nous avons, en vérité, choisi Abraham qui en ce monde et dans l’autre sera au nombre des justes »
    Son Seigneur lui dit : « Soumet-toi ! »
    Il répondit : « Je me soumets au Seigneur des mondes ! »

    Coran 2, 30-131

    « Ils ont dit : « Soyez juifs ou soyez chrétiens, vous serez bien dirigés ».
    Dis : « Mais  non ! Suivez le chemin d’Abraham, un vrai croyant (hanif) qui n’était pas au nombre des polythéistes (ceux qui associent quelque chose à Dieu) ».
    Dites : Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et aux tribus, à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, à ce qui a été donné aux prophètes de la part de leur Seigneur. Nous n’avons de préférence pour aucun d’entre eux ; nous sommes soumis à Dieu. »

    Coran 2, 35-136

     

     

    Par Eva R-sistons - Publié dans : Spiritualités
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