• Fils du vent sans pays, http://filsduvent.kazeo.com/

     
     
    Mardi 3 mars 2009

     




      Ne cherchez pas à régler votre PC. Cette image a été sciemment et à dessein "embuée" de cette façon.

    C'est le petit matin. La brume est bien présente et va disparaître sous le feu du soleil.

     

    Dans notre mémoire, l'insouciance et nos jeux d'enfant. Nos grand-parents se hâtant vers leurs tâches quotidiennes. Le passé révolu.

     

    C'est le soir, la nuit tombe doucement comme la brume. Déjà la fraicheur a bien gagné.

     

    La situation des Voyageurs d'aujourd'hui, forcés de se sédentariser par les lois et les entraves diverses. Leur culture délaissée, oubliée, partie avec les chevaux et les verdines, n'est plus que l'ombre d'elle-même reléguée aux musées, jetée en pâture aux touristes.

     

     

     

    Ce site est un lieu d'écoute et de résistance. D. Toulmé, administrateur. 


     

      On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même !   Site de recherche et de combat pour la mémoires des peuples tsiganes, rom, forains et autres Voyageurs dit " Gens du Voyage ".   Denis Toulmé Blogmaster Coordonnées complètes    Contribuer par des dons : Vous aimez ce site et voulez contribuer à votre manière pour encourager nos différentes actions, voici les coordonnées postales :   M. TOULMÉ Denis Site Internet " Fils du vent sans pays " 6 RUE DE PÉRIGNY 41100 VENDÔME   Contacts : mél : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=contact forum : http://tsiganesetgitans.monforum.com site : Http://filsduvent.oldiblog.com


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    A Roubaix, chez les Chtis, les Roms dans la misère

    Vendredi 16 Janvier 2009 à 23:54

    Publié par Caillie dans Bienvenue chez nous

     

    A ROUBAIX, QUARTIER DU CUL DE FOUR

     

     

     

    La misère des Roms ébranle le quartier

     


    Publié le vendredi 16 janvier 2009 à 06h00 (un article de Nordeclair.fr)

     Nasser, bénévole de toujours dans le quartier, apporte à manger aux Roms plusieurs fois par semaine.

    Depuis plusieurs mois, une vingtaine de familles Roms campent dans le quartier du Cul de Four. Des conditions de vie qui ont révolté certains habitants qui depuis les aident en leur apportant nourriture et vêtements.


    DELPHINE POMMIER
    delphine.pommier@nordeclair.fr

     

     


    Des sourires d'espoir dans la misère

     



    Ça se passe juste sous notre nez. Au bout de la rue de Flandres, en plein coeur du quartier du Cul de Four. Ils vivent là, dans des caravanes insalubres, entre les déchets. Une vingtaine de familles Roms.

    Nasser et Dabia habitent au Cul de Four depuis toujours. Lui, est rmiste, elle, est sans emploi. Révoltés par cette situation, ils ont décidé d'aider ces familles, « parce qu'il y a plus pauvre que nous ». Le début d'une solidarité qui va s'intensifier.

    Avec l'aide d'habitants, de commerçants et d'associations Nasser et son épouse leur apportent à manger : « Deux à trois fois par semaine . » Des repas qu'il achète grâce aux dons et aux prix avantageux que les commerçants lui font. « La boulangerie Baitar de la rue Daubenton nous fait les baguettes à 35 centimes. On en prend entre 60 et 80. La boucherie aussi nous
    fait un prix », énumère Nasser qui venait, hier, de récupérer trois caisses de clémentines du marché Voltaire. Sans oublier les couvertures données par des habitants ou des associations.


    L'aide ne s'arrête pas là. Il n'est pas rare que les enfants frappent à la porte de Nasser. « Un jour, ils sont venus pour m'avertir que leur mère était malade, en fait elle était en train d'accoucher. » Nasser a prévenu in extremis le SAMU. Pas plus tard qu'hier, un enfant s'est brûlé les fesses sur un poêle. Rien de très grave heureusement. Un peu de Biafine® et il ne
    devrait plus rien paraître... « Ça aurait pu être pire ! » « Je tiens à remercier tous ceux qui nous apportent leur aide », insiste Nasser. Parmi les associations, deux viennent de le rejoindre : Wasquehal Alzheimer et Wasquehal aide humanitaire.

    « La mairie ne fait rien »


    Des remerciements par contre, Nasser n'en a aucun pour la mairie de Roubaix qu'elle accuse de ne rien faire. « Le maire ose dire lors des voeux, qu'à Roubaix, on ne veut aucune précarité. Tout ça, ce ne sont que des paroles », lance-t-il, amer. « J'ai demandé à avoir les clés de la salle de sports pour permettre aux enfants de s'y laver. On m'a dit non. J'ai demandé qu'une
    benne soit installée pour éviter que ne s'amoncellent les détritus. » Deux demandes qui n'ont pas trouvé écho auprès de la mairie. « Si on installe des bennes, ça va empirer la situation. Sachez cependant qu'Esterra passe régulièrement pour ramasser les dépôts sauvages », assure Pierre Dubois, adjoint au maire. Hier, Esterra n'était apparemment pas passé depuis plusieurs jours. « Les solutions sont métropolitaines », ajoute Pierre Dubois.
    Magid Hsaini, adjoint et maire des quartiers Nord précise qu'un terrain d'environ 1 000 m², quai de Wattrelos, pourrait être utilisé pour les gens du voyage... mais pas avant 2010.


    Une réponse qui ne devrait guère satisfaire Nasser qui en appelle encore à la solidarité des gens du quartier. En attendant, la vie - difficile - continue au bout de la rue de Flandres. Contact : 06.16.03.74.62

     

     

     

    Article de http://nordeclair.fr en date du 16/01/2009


     


    * Idées reçues :
    Les Gitans
    , Le Cavalier Bleu Éditions, 2007 (collection "Histoire & Civilisations")

     


     Qui sont-ils ? D’où sont-ils ?

    — « On ne sait pas comment les appeler. »
    — « Les Gitans viennent de l’Inde. »
    — « Les Gitans sont des nomades. »
    — « Les Gitans vivent dans des camps. »
    — « Les Gitans ont perdu le Voyage et vivent en sédentaire. »


     

    Les Gitans posent problèmes
    — « Les Gitans n’aiment pas travailler. »
    — « Les Gitans vivent des allocations. »
    — « Les Gitans n’ont pas de vrais métiers. »
    — « Les Gitans sont sales. »
    — « Les Gitans sont des voleurs. »
    — « Les Gitans n’envoient pas leurs enfants à l’école. »


     

    Les Gitans sont extraordinaires !
    — « Les Gitanes savent lire les lignes de la main. »
    — « Les Gitans aiment leurs enfants et leurs vieux. »
    — « Les Gitans sont très croyants. »
    — « Les Gitans ont la musique dans le sang. »
    — « Les Gitans ont un roi ou une reine. »

     

     

     

    Autant de sujets plus ou moins explorés sur les site des Fils du vent sans pays, en particulier dans la rubrique Idées reçues et autres perceptions faussées. Denis Toulmé






     

     

    L'hypothèse indienne
              C'est l'hypothèse sur laquelle s'accordent la plupart des ethnologues : dans l'Inde brahmanique, les bûcherons, les bouchers, les équarrisseurs, les tanneurs, les fossoyeurs, les éboueurs, les chiffonniers, les ferronniers, les mercenaires (Rajputs) et les saltimbanques exerçaient des métiers nécessaires à la communauté, mais considérés comme impurs. Ils n'avaient pas le droit d'être sédentaires et étaient hors-caste (çandales), comme ceux que l'on désigne aujourd'hui comme intouchables. En Inde, où ils sont connus sous les noms de Doms, Lôms ou Hanabadoches (en hindi/ourdou), les ancêtres des Roms étaient des groupes sociaux/professionnels plutôt qu'ethniques, leurs origines étaient géographiquement et socialement multiples, et leurs groupes très perméables (un enfant issu d'une union non-autorisée, un proscrit pour quelque raison que ce soit, étaient aussi « impurs » qu'eux et pouvaient donc les rejoindre).
    De l'Inde, certains de ces groupes migrèrent (peut-être pour échapper au rejet de la société brahmanique) vers le plateau iranien et l'Asie centrale, où on les appelle Kaoulis et Djâts. En Asie centrale, certains se mirent, comme charriers, éleveurs de chevaux, servants et éclaireurs, au service des mongols, qui les protégèrent et leur laissèrent, en échange, une part du butin[16]. Avec la Horde d'Or et Tamerlan, les Roms parvînrent ainsi en Europe, en Anatolie et aux portes de l'Égypte.
    Tsiganoi parmi les Byzantins (d'où Tziganes), Cingene parmi les Turcs, Romani-çel pour eux-mêmes (c'est-à-dire « peuple rom », d'où Romanichels pour les Croisés francophones), Manuschen pour les Croisés germanophones et Gypsies pour les Croisés de langue anglaise, la plupart des Roms, une fois parvenus en Europe, se mirent sous la protection des seigneurs nobles et des monastères ou abbayes, échappant ainsi à la vindicte des cultivateurs sédentaires, et continuant à exercer leurs métiers traditionnels au service de leurs nouveaux maîtres (leur esclavage était une servitude de type féodal nommée Roba dans les pays slaves, ce qui ressemble à la fois à leur nom de Roma et au mot "Robota": travail). Au XIVe siècle, la plupart des groupes de Rrôms que nous connaissons avaient achevé leur installation en Europe.
    Les études linguistiques établissent, dès la fin du XVIIIe siècle, les origines indiennes des Roms, hypothèse recoupée par un récit historico-légendaire datant du milieu du Xe siècle, la Chronique persane de Hamza d’Ispahan, qui fut reproduite et embellie au XIe siècle par le poète Ferdowsi [réf. souhaitée]. Selon cette chronique, plusieurs milliers de Zott, Djâts, Rom ou Dom (hommes) partirent du Sind actuel, et peut-être de la rivière Sindhu vers l'an 900 selon les ordres du roi. Ils devaient rejoindre le roi de Perse, soucieux de divertir ses sujets grâce à leur culture musicale [citation nécessaire]. De là, ils se divisèrent et s'éparpillèrent autour du monde. Longtemps installés en Perse, ces Roms, déjà décrits comme refusant de vivre d’agriculture, finissent par se séparer en deux groupes migratoires : les uns vers le sud-ouest et l’Égypte (Roms orientaux ou Caraques, terme venant soit du grec korakia : "les corneilles", soit du turc kara: "noir"), les autres vers le Nord-ouest et l’Europe (Roms occidentaux ou Zingares : mot venant peut-être une déformation du terme Sinti).
    Les Roms pourraient donc avoir quitté le nord de l'Inde autour de 1000 ap. J.-C., et avoir traversé ce qui est maintenant l'Afghanistan, l'Iran, l'Arménie, une grande partie du Caucase et la Turquie. Des populations reconnues par d'autres Roms comme telles, vivent encore en Iran, y compris ceux qui ont migré vers l'Europe, et qui en sont revenus. Au XIVe siècle, les Roms vassaux des Tatars atteignent les Balkans, et au XVIe siècle, l'Écosse et la Suède. Quelques Roms migrent vers le sud. En 1425 ils traversent les Pyrénées et pénètrent en Espagne. La plupart des auteurs estiment que les Roms n'ont jamais transité par l'Afrique du Nord, comme certains le pensent. Toujours est-il que des preuves indiscutables manquent. Certains auteurs font le lien entre les Roms et des populations vivant aujourd'hui en Inde, notamment les nomades Banjara ou Lamani de l'État désertique du Rajasthan. En fait aucune parenté particulière n'a été jusqu'à présent démontrée entre spécifiquement ces populations-là et les Roms. Quoi qu'il en soit, contrairement aux savants et intellectuels, d'origine rom ou non, les intéressés n'attachent aucune importance à cette "origine indienne", quand ils ne la nient pas.
    Depuis de nombreuses générations les Roms sont en réalité plutôt sédentaires, si l'on prend en compte les groupes qui se revendiquent comme tels, mais ne sont pas comptabilisés comme Roms dans les recensements. Ce sont les minorités restées nomades et attachées au mode de vie traditionnel qui ont servi, depuis la fin du XVIIIe siècle, de « modèle incontournable » pour définir le Rom aux érudits essentiellement anglais, allemands et français. Ceux-ci ne pouvaient, à l'époque, concevoir d'autre scénario que celui du nomadisme originel et ont cherché, en vain, parmi les nomades de l'Inde les cousins des Roms d'Europe. Vu sur Roma Virtual Network
    valery_novos...

    Les sources ne sont pas citées par Valéry. Ce document fut publié le 21/11/2008














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  • Commentaires

    1
    Samedi 22 Juillet 2023 à 10:26

    Très chouette votre blog

      • Mercredi 26 Juillet 2023 à 23:35

        MERCI BEAUCOUP

        Cordialement, Chantal

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